Live Report: Dirkschneider + Raven @ Paris « La Machine » 13 décembre 2017

Publié : 20 décembre 2017 par Alain B. dans Live reports, Musique, News
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C’est une soirée Hard Rock « à l’ancienne », qui attend le nombreux public qui a fait le déplacement à la « Machine du Moulin Rouge » en ce mercredi pluvieux de décembre. L’affiche composée de Dirkschneider et Raven a de quoi faire saliver, tant les 2 groupes sont devenus incontournables dans le genre.

Il ne fallait d’ailleurs pas arriver en retard pour profiter des première notes de Raven, avec l’énergique « Destroy And Monsters », issu de l’album « Extermination ». Formé en 1974, ce pionnier de la NWOBHM (New Wave Of British Heavy Metal) est une référence en matière de Heavy Metal, même s’il n’a pas eu la carrière d’un Iron Maiden ou encore Def Leppard.

Toujours fidèles au poste depuis l’origine, les frères Gallagher vont présenter un set d’une rare intensité et sans aucun temps mort. Le classique « Rock Until you Drop » démontre toute la puissance du trio, bien emmené par Jon, qui fait claquer sa basse, tout en assurant remarquablement le chant, équipé de son micro casque. Il n’hésite d’ailleurs pas à arpenter la scène de long en large pour rejoindre son frangin Jon, toujours aussi tranchant avec ses riffs incendiaires. Pour finir en beauté, « Crash Bang Wollop » sera l’occasion de faire le show, lorsque la guitare va croiser la basse dans un déluge de décibels.

     

Raven ne se pose pas de question et va à l’essentiel, pour le plus grand plaisir de tous. Voilà un groupe authentique, qui a su contenter les fans, tout en mettant une claque à ceux qui les découvraient ce soir. Oui oui, il y en a, j’en connais !

C’est une audience chauffée à blanc qui accueille comme il se doit le frontman légendaire d’Accept, depuis sa création jusqu’à 1987. Udo Dirkschneider vêtu de son traditionnel treillis en version camouflage, va régaler le public pendant plus d’une heure trente !

       

Et c’est parti pour la grosse cavalerie allemande, d’une puissance inouïe, tout au long d’un set ou les guitares bien tranchantes vont alterner les riffs et solis d’anthologie. Si le nom de Dirkschneider est mis en avant ce soir, on ne voit pas bien la différence avec le répertoire d’UDO, son précédent groupe, quasiment identique.

Car c’est bien la même voix, très reconnaissable et toujours aussi performante qu’à l’époque d’Accept, qui transcende les brûlots tels que « Slaves To Metal », ou encore « Protectors Of Terror ».

     

Même si la qualité des compositions réalisées lors de sa carrière solo du légendaire chanteur tient la route, le public devient impatient d’en découdre avec les hymnes qui ont amenés au succès sa formation d’origine. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le final s’est montré à la hauteur des attentes, avec « Princess Of The Dark », repris en cœur par une fosse en liesse, suivi par « Fast As A Shark ». Mais ce n’est rien à côté du fédérateur « Balls To The Walls », qui va jouer les prolongations pour permettre à l’audience de se lâcher une dernière fois avant de voir le groupe, remarquable de cohésion, quitter la scène après 22 titres joués tambour battant, tel un char d’assaut allemand qui écrase tout sur son passage !

     

Voilà un concert qui a su offrir tous les ingrédients permettant au public de passer un excellent moment aux sons du Heavy Metal dit « Classique »,  et on en redemande !

Merci à Roger Wessier pour l’accréditation

Report & Photos © 2017 Alain Boucly