Interview Lorraine Cross – Mars 2017

Publié : 6 mars 2017 par Alain B. dans Interviews, Musique
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Merci à Guillaume, bassiste et fondateur de Lorraine Cross, d’avoir accepté de répondre aux questions de Ride The Sky et de s’être rendu disponible pour cet entretien.

Peux-tu nous faire un petit historique du groupe?

Le groupe s’est formé en juin 2012 mais n’a été complet qu’en mars 2014. A partir de là on a pu réaliser une première démo puis commencer à faire de la scène. En 2016 on a enfin pu sortir notre premier album « Army of Shadows » après avoir eu la chance de signer auprès du label danois « Mighty Music ».

A ce jour, quels sont les musiciens de Lorraine Cross?

Il y a Tony au chant, DK  à la guitare, à la seconde guitare notre nouvelle recrue Stéphane et Thomas à la batterie. Et pour finir, moi-même, à la basse.

J’ai cru comprendre qu’il y a un (ou une) sixième personne essentiel(le) dans le fonctionnement du groupe. Peux-tu nous en dire davantage ?

Bien sûr ! Il s’agit de ma compagne Katia qui est notre manageuse mais pas seulement. Elle est très impliquée car elle est même « co-fondatrice » du groupe. Ayant été présente dès le début, elle m’a aidé à construire et consolider le projet. Elle en est donc un membre indissociable.

D’où vient le nom Lorraine Cross ?

Le nom est venu du morceau « Lorraine Cross », qui a été écrit avant qu’on ne décide de le prendre également comme nom de groupe. J’avais écrit ce titre car je voulais que le groupe fasse des morceaux sur les épisodes les plus héroïques ou tragiques de notre histoire nationale. Ayant eu un grand-père dans la Résistance, c’est tout naturellement que m’est venu l’envie de faire un morceau sur le symbole des Résistants, la fameuse « Croix de Lorraine ». Et comme ça sonne bien à l’oreille on a dit : on garde ça !

Si vous deviez définir le style de vos compositions, quel serait il ?

Essentiellement du Heavy Metal pur et dur, dans le genre NWOBHM (New Wave Of British Heavy Metal ndr). Néanmoins, nous nous autorisons des incursions dans des styles « proches » qui nous plaisent aussi et qui plaisent généralement au même public que celui qui écoute du Heavy. Nous n’avons pas envie de se priver de donner parfois une couleur plus « Hard Rock », « Speed Metal » ou « Power Metal » à certains morceaux.

Votre premier album « Army Of Shadows » est sorti l’an dernier. Comment a t’il été accueilli par les médias et le public ?

Dans l’ensemble, au niveau médias, ça a été super ! Bien sûr, comme tout groupe qui sort un 1er album, il y a bien eu quelques chroniques qui nous ont moins fait plaisir mais dans l’ensemble ça a été « bien » pour la presse internet et même « très bien » pour ce qui est de la presse écrite. Ce qui nous a fait plaisir, nous qui avons choisi le chant en anglais, c’est que c’est plus particulièrement dans les pays anglo-saxons, et notamment l’Angleterre et les USA que les chroniques ont été les plus élogieuses, notamment dans « Powerplay », un magazine spécialisé britannique qui nous a donné 9 sur 10 ou encore sur le site américain « Decibel Geek ». Le public, lors des concerts donnés après la sortie de l’album, a plutôt réagi favorablement aussi, mais on a pas réellement fait de grosses scènes pour le moment donc c’est difficile d’être plus précis. On en saura d’avantage sur l’accueil réel lors des concerts un peu plus conséquents qui nous attendent plus tard dans l’année, ce qui inclus nos premières dates à l’étranger.

A propos de l’album, as-tu des précisions concernant l’enregistrement (lieu, durée…) la production, distribution, label…

L’album a été enregistré courant 2015 à Pau dans le studio de Manigance mais cela s’est fait par petites sessions car François Merle qui nous a enregistré a été très pris par ses activités et aussi par Manigance bien sûr. Du coup l’enregistrement a été étalé sur plusieurs mois. Ensuite nous avons fait masteriser le tout par Tommy Hansen, qui a notamment travaillé avec Helloween et Pretty Maids. Ensuite nous avons pu signer avec Mighty Music, qui sorti notre album en Août 2016. La sortie a été internationale, ce qui est super pour un premier album. On peut trouver notre album sur tous types de plateformes. Mighty Music travaille aussi avec Bickee Music pour ce qui concerne l’édition japonaise de notre album.

Que dirais-tu en quelques mots, pour convaincre le public de se procurer l’album et d’assister aux concerts de Lorraine Cross ?

Je leur dirais qu’il faut soutenir le metal traditionnel, le « True metal » comme on dit, et qu’on a fait l’album avec notre coeur et nos trippes, que les morceaux sont variés je pense et que du coup, j’invite les fans de Heavy Metal à découvrir nos titres, que ce soit sur CD ou, si ils ont l’occasion, lors de notre passage sur scène, pour se faire une idée en espérant qu’ils aimeront car nous on est fier de faire ce type de musique.

Une question plus générale: Quels sont les groupes que vous ont le plus influencé ?

Selon les musiciens les influences diffèrent un petit peu et Lorraine Cross est la somme de tout cela. Moi je citerais plutôt Running Wild et Iron Maiden. Tony vient au départ du glam metal et a gardé aussi quelque chose de Mötley Crüe ou Def Leppard. Paul a une fibre d’avantage néo-classique et est très influencé par Yngwie Malmsteen. Pour son jeu de batterie, Thomas a beaucoup d’influences, qui vont du thrash à la Megadeth au rock pur et dur car il est fan de Stoner Rock d’où sa frappe puissante.  Sinon il y a ces groupes cultes que tout le groupe adore et donc ont influencé tout le monde, comme W.A.S.P, Manowar, Helloween, et pour finir, bien sûr, les Metal Gods de Judas Priest.

Pouvez-vous nous en dire plus sur vos projets à court, moyen ou long terme ?

Pour l’instant, nous sommes surtout « focalisés » sur le fait d’améliorer notre jeu de scène. Il faut apprendre à bouger sur scène TOUT en restant carré et ça, c’est pas de la tarte, mais c’est ce qu’on attend de nous pour que musiciens et public s’éclatent alors on est à fond là-dedans ces derniers temps ! C’est qu’il y a ces concerts à l’étranger qui arrivent, notamment la première partie de Cage en Espagne et au Portugal fin avril et le festival Power of the Night à Chypre en juillet. Des concerts où on veut faire de notre mieux pour convaincre.

Un dernier mot pour Ride The Sky ?

The Sky ? Bon ben pour rester Metal on va transformer « Lucy in the Sky with Diamonds » en « Lucifer in the Sky with demons ». Ca te plaît ?

Je te remercie pour la disponibilité et la bonne humeur dont tu as fait preuve, et souhaite le meilleur pour Lorraine Cross !

C’est nous qui te remercions de cette interview ! All the best pour la suite !

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Réalisation: © 2017 Alain BOUCLY