Chronique: Motionless In White – Infamous

Publié : 21 décembre 2013 par Julien L. dans Chroniques, Musique
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miw-album-cover

 

J’avoue que j’ai beaucoup appréhendé avant d’écouter cet album. Je m’explique : j’ai beaucoup entendu parler d’eux depuis quelque temps, présenté comme un des plus gros de la scène malgré seulement 2 albums. Je n’ai jamais écouté le premier album, donc ne venez pas me contredire sur toute la ligne en parlant de changement de son etc, je sais que les fans de la première heure on plus ou moins mal prit ce deuxième album qui a apparemment vu une évolution dans le son de MIW.

Donc, ca s’ouvre sur Black Damask , morceau plutôt bourrin bien que commençant par du piano, alliant couplets screamés sur gros riff bordélique et refrains en clair amenés par un pre-chorus assez « inquiétant » si je puis dire qui sonne goth. L’ensemble du titre ne laisse pas une seconde de répit, c’est particulier. Pas du metalcore ou posthardcore ou jesaispasquoiCORE habituel de cette scène prisé par les kids. S’en suit Devil’s Night, un riff simpliste sur la corde la plus grave lance le tout sur les claviers. Couplets criés encore et bien sûr refrains clairs. Bon solo et breakdown. Vient après America. Il n’a un peu rien à foutre là après les deux morceaux bourrins qui ont été servis. Le morceau est lent, je n’ai pas trop aimé. Refrain fédérateur évidemment, mais c’est relou à entendre franchement. Je doute même que le titre fasse son effet en live. Passons, Burned At Both Ends se révèle être plus proche d’un rock alternatif que du méga bourrin, bien que l’intro tout comme les couplets sont screamés. La machine est relancée avec brio. Divine Perfection est bien diffèrent encore, malgré un début un peu vilain je trouve le refrain qui arrive au bout de 50sec relance tout, ça sonne très numetal ou neometal (je sais plus le terme exact) fin 90’s début 2000’s, c’est ouf, j’ai pensé à un vieux Linkin Park. Oui vraiment. Puppets 2 a une autre ambiance, c’est glauque encore et ses refrains sonnent rock. Juste rock. Arrive maintenant Sinematic. LE MORCEAU LENT (ET CHIANT) DE BASE. Ils veulent tous faire des morceaux lents dans ce milieu, mais putain qu’ils sont mauvais. Ils font pas des ballades car évidemment ça ferait très bizarre au milieu de tout l’album donc ils font ces trucs calmes où ils veulent crier encore et encore sur une musique qui n’en a pas besoin ni vocation. Vite la suite. If It’s Dead We’ll Kill It. Pareil. Refrain entraînant et couplets un peu glauque. Gros breakdown. Bon j’ai trouvé moyen ce titre. Vient Synthetic Love, voix puissantes mi criées mi chantées portées par des chœurs, le clavier s’occupe des couplets, le riff de guitare bien bien cool ! Maintenant, Hatefuck. Bon celui-là est nul je trouve. Tout est misé sur le refrain, vraiment, le riff est lourd encore stylé début 2000, mais ça ne suffit pas. Underdog ressemble au reste de l’album. L’album atteint sa conclusion sur le titre éponyme, qui est un peu décevant je dois dire ! Il est mou, ok pour les refrains mais ca devient relou quand vraiment tout est misé dessus.

Conclusion, Infamous est bien bon quand même ! Pas parfait, il a ses faiblesses, les refrains sont sauveurs pour certains titres, ce qui est regrettable. Mais la créativité est là ! ils ne s’abaissent pas à « on est tel style donc on va rester comme tel », non bien metal l’album révèle des influences numetal, rock basique, alternatif tout en gardant l’esprit metalcore/posthardcore. C’est ouf le mélange, bravo pour avoir pris ce risque. Je sais pas à quoi ressemble le premier album, donc je ne peux pas comparer.
Bon album.

3.5/5